La programmation d’automne se poursuit au Moloco. L’équipe a dû composer avec les conditions sanitaires actuelles mais la musique n’a pas dit sa dernière note, et en octobre ce sont des concerts particuliers, « sous casques » qui seront proposés au public au temple Saint-Georges de Montbéliard.
La musique (et les artistes) seront bien présents, mais il a fallu composer avec les requis sanitaires pour pouvoir donner les concerts. Après des groupes de black métal programmés… au Théâtre de Montbéliard le 4 octobre dernier, le public confortablement installé dans les fauteuils rouges, plus tard dans le mois ce sont des concerts « sous casques » qui seront donnés à Montbéliard. Cela débutera le 15 octobre à 18h30 avec Laake, jeune musicien qui opère une synthèse entre piano et musique électronique. Son premier album, sorti en mars dernier, s’intitule O, comme orchestre. Huit musiciens accompagnent en effet Raphaël Beau sur cet album mariant instruments classiques et machines.
Le 16 octobre à 18h30 puis 20h30, Chapelier Fou nous apportera ensuite son mélange très personnel d’acoustique et d’électro, deux fois dans la même soirée. Louis Warynski, Messin d’origine, déploie ses paysages sur des climats abstract hip-hop qui font voyager. Le titre de son nouvel album, Méridiens, ne nous dit pas autre chose avec ses morceaux où les cordes côtoient des rythmes synthétiques, où le séquenceur lui permet d’adjoindre sonorités instrumentales et bruits de la vie quotidienne, comme sur ce Cattenom Drones aux soubresauts technoïdes. La configuration « sous casque » devrait particulièrement bien convenir à la musique de ce sorcier du son !
Le 17 octobre, c’est toujours sous le casque que se déroulera le concert de Lucie Antunes, pour là encore deux sets à 18h30 et 20h30. Si Lucie est percussionniste de formation classique, elle aime aussi à marier les instruments acoustiques et les sons synthétiques. La jeune artiste mélange ses instruments de prédilection (marimba, vibraphone) et productions électro. Sur scène, en compagnie de deux autres musiciens, Lucie rend hommage dans un même élan aux musiques répétitives américaines et à l’électro dancefloor. Sergeï, son premier album paru l’an dernier, mêle vibraphone, marimba et batterie (les armes de Lucie), et comporte également synthés, basse, voix et machines. On ne
parlera pas de la maîtrise de l’instrument par cette finaliste du concours international ARD de Munich en 2007 (entre autres) ! Le vrai défi (réussi) de Lucie, c’est d’avoir su mêler cet art classique avec des esthétiques pop, et dancefloor en particulier.
Manu Gilles
À suivre au Temple Saint-Georges, Montbéliard : Laake, 15 octobre à 18h30, Chapelier Fou, 16 octobre à 18h30 et 20h30, Lucie Antunes, 17 octobre à 18h30 et 20h30
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