> Article publié à l’origine dans le numéro de février 2016 du journal Diversions Besançon – Consulter le PDF ici –
Du 24 au 28 février, le festival GéNéRiQ est de retour dans le Grand Est et notamment sur Besançon pour une série de concerts hivernaux. Parallèlement aux concerts à La Rodia, plusieurs lieux comme les Bains Douches, les ateliers Zone Art et le Bar de l’U prennent part à ce temps fort des musiques actuelles.
Here We Go Magic
Le groupe américain se produira le 27 février au Scénacle. Ceux qui connaissent Luke Temple uniquement pour son œuvre solo risquent d’être bien surpris. La découverte d’Here We Go Magic va les envoyer à mille lieux de l’univers folk intimiste du guitariste. Alors oui, on est ici en présence de la quatrième production de HWGM, donc ne connaitre Temple que pour son travail en solitaire, c’est un peu s’être coupé du monde depuis quelques années, mais Be Small est l’occasion de rattraper le coup et de partir dans une véritable odyssée pop. Odyssée est d’ailleurs le bon terme pour qualifier cet album, spatial l’adjectif qui lui convient le mieux. En effet, le combo fraichement devenu duo développe une pop synthétique créée sur des nappes d’instruments qui se mêlent tour à tour quitte à parfois devenir presque expérimental (Candy Apple). De l’expérimental qui se fait aussi entendre avec les boucles de Tokyo London Us Korea, ce qui peut laisser l’auditeur un peu perplexe après la première écoute. On reviendra alors sur des titres plus faciles. On laissera son déhanché prendre le dessus sur la dansante Falling ou au contraire ralentir un peu le rythme avec la jolie ballade acoustique en apesanteur Ordinary qui n’est pas sans rappeler Beck. Auparavant, la pop synthétique de Stella ou l’excellent morceau titre, quelque part au croisement de Bowie ou de Broken Bells, auront fait mouche de façon plus immédiate et finiront de nous convaincre de nous pencher un peu plus sur le monde lumineux de HWGM.
– Florian Antunes Pires –
Jesse Mac Cormack
L’ancien leader du groupe Mak viendra quant à lui distiller son blues folk en appartement le dimanche 28 février, mais aussi au Frac Franche-Comté le même jour. Là-bas, on pourra en outre entendre, toujours le 28 février à 16 heures, deux chorales de Belfort et de Dijon. Depuis quelques années déjà, une centaine de chanteurs s’époumonent en effet dans chaque formation entre standards du rock, chanson et musiques actuelles de manière générale.
GéNéRiQ 2016 c’est aussi…
De grosses soirées à La Rodia avec la venue notamment de Blues Pills le 24 février, quatuor suédois tombé dans une marmite de rock psychédélique en 2011, mais aussi d’Abd Al Malik le 27 février. Une soirée où s’illustreront également les membres de Green Shop, formation hip hop bisontine teintée d’électro et de musique africaine. C’est cela GéNéRiQ, un concentré de musique sur cinq jours, convoquant la post-pop et la techno, le rock et la folk.
– Dominique Demangeot –
GéNéRiQ 2016 – Divers lieux à Besançon, du 24 au 28 février – www.larodia.com