Le vendredi 8 mars, elle assurera la première partie de Dick Annegarn à la Maison pour tous de Beaucourt. Gisèle Pape sera également le 16 mars à l’Echo System de Scey-sur-Saône avant Les Hurlements d’Léo. La semaine d’avant, une résidence dans la salle de Haute-Saône lui aura permis de travailler ses nouveaux morceaux, et de préparer en outre son concert du 20 mars à Besançon, aux Bains Douches dans le quartier Battant.
L’artiste, originaire de Belfort, revient donc sur ses terres, l’occasion pour elle de présenter des nouveaux titres. Son premier EP, Oiseau, était sorti début 2016, opus inaugural qui avait su plaire aux oreilles attentives. Il faut dire que le disque avait des arguments, à commencer par un univers bien à lui. Oiseau s’ouvre sur quelques percussions, les bruits de la nature, un titre qui nous emmène à l’orée d’un bois où le soleil ne darderait que quelques rayons.
Gisèle Pape a commencé par étudier l’orgue liturgique au Conservatoire de Belfort, auprès de Jean-Charles Ablitzer, titulaire de l’orgue de la cathédrale de Belfort et bien connu des amateurs de musique ancienne. La jeune femme a par la suite troqué l’orgue imposant contre des synthétiseurs afin de donner vie à ses morceaux. Qu’il s’agisse des arpèges de guitare et autres cordes éthérées de Sirène, ou des harmonies vocales savamment distillées, la chanteuse fait déjà montre d’un sérieux talent de compositrice, et d’une belle créativité lorsqu’elle manipule les matières sonores. Elle se présente seule en scène, derrière une guitare et un synthétiseur d’où elle tire ses paysages en clair-obscur.
Dominique Demangeot
Pour le détail des dates de concerts : www.giselepape.com