C’est à l’occasion du salon Savoureusement Lire, à la Foire aux Livres de Belfort, que Marie Rochette de Lempdes, adjointe en charge de la culture, remettait samedi 22 octobre le deuxième Prix littéraire de la Ville de Belfort à Éric Genetet pour son roman Tomber, publié aux éditions Eloïse d’Ormesson.
Sur quatorze auteurs qui concouraient pour le prix, l’écrivain strasbourgeois s’est donc distingué et a terminé en tête, concourant dans la dernière ligne droite en compagnie de Roger Faindt et Trente et un jours seulement, Claudie Guimet et son ouvrage La Luceronne et enfin Dominique Gros, pour Histoire d’un amour, ou le roman de Pergaud.
Le choix du jury pour ces quatre derniers nominés s’est montré plutôt éclectique, puisque des récits en lien avec les guerres de Roger Faindt – illustrés par Marie-Josèphe Huguenin chez L’Atelier du Grand Tétras -, à l’histoire d’amour impossible d’une couturière dans les années 60 – La Luceronne édité chez Mon Village -, en passant par la relation tumultueuse mais passionnée de Louis Pergaud avec Delphine Duboz, plongée dans le monde rural du Doubs et la vie littéraire parisienne – chez Vesoul Édition -, le Prix littéraire de la Ville de Belfort a contribué à illustrer la vitalité de la production littéraire régionale. Quant à Éric Genetet, son dernier roman en date s’inspire en grande partie de sa propre expérience puisqu’il relate le parcours du jeune Mariano, habitant Wissembourg en Alsace et confronté à la dyslexie. Le combat de cet enfant, « pas dans le moule, inadapté » comme Éric Genetet l’écrit dans Tomber, et qui doit de plus faire face à un père alcoolique, a convaincu le jury du deuxième Prix littéraire de la Ville de Belfort.