Dijon – Rentrée mosaïque à l’Opéra de Dijon

C’est une tradition depuis l’arrivée de Dominique Pitoiset à la direction de la maison dijonnaise : septembre à l’Opéra prend les allures d’une mosaïque culturelle, croisant les disciplines, musiques classiques et du monde, danse mais aussi voyage puisque l’on passera des couleurs tziganes au classicisme de la musique de chambre française, des traditions africaines à la danse contemporaine en ce début de saison 2024-2025.

Fatoumata Diawara – Photo : Montuno

Cette programmation de rentrée ressemblerait presque aux toits de tuiles vernissées de Bourgogne avec leurs riches déclinaisons de couleurs… La saison débutera le 13 septembre sur un programme de l’Orchestre National de France qui mêlera, sous la direction de Cristian Măcelaru, les chatoyantes Images de Debussy, entre Espagne, Écosse et France, un Concerto pour violon de Brahms tirant notamment sa sève du monde tzigane, et une œuvre moins connue de la compositrice française Elsa Barraine (1910-1999), une courte Symphonie n°2 publiée en 1938. Le 24 septembre, l’Opéra conviera une nouvelle fois le Tribu Festival, à l’occasion d’une belle collaboration entre l’Orchestre Dijon Bourgogne et la chanteuse malienne Fatoumata Diawara.

Renaud Capuçon – Photo : Simon Fowler

Ce mois de rentrée s’achèvera sur un concert le 28 septembre de Renaud Capuçon et quelques… « Talents », que sont Guillaume Bellom (piano), Paul Zientara (alto) et Stéphanie Huang (violoncelle), au service de Fauré et de trois pièces mêlant piano et cordes. La Sonate n°1 pour violon et piano op.13 de Fauré(1875/76) est notamment considérée par certains comme marquant la renaissance du genre en France, avec cependant de nouvelles formes et sonorités. Quant au Quatuor pour piano et cordes n°2, Fauré a confié que son Andante était inspiré inconsciemment du son des cloches qu’il entendait enfant. Citons encore un volet chorégraphique avec un grand rendez-vous le 19 septembre en compagnie du Ballet national de Marseille et (LA)HORDE, quatre mouvements convoquant tour à tour des pièces courtes de Tânia Carvalho, Lucinda Childs, Oona Doherty et Lasseindra Ninja, quatre femmes chorégraphes pour des écritures engagées, inclusives, entre expressionnisme et urbanité, Postmodern Dance et Ballroom, rigueur et mise à bas des frontières.

– Paul Sobrin –

opera-dijon.fr

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