La Scène nationale de Besançon vous donne rendez-vous en ce mois de mars avec un jeune artiste de 29 ans, Antonin-Tri Hoang, que l’on pourra retrouver à plusieurs reprises aux 2 Scènes. Membre du fameux Orchestre National de Jazz, lauréat de la Fondation Swiss Life et de Jazz Migration, le multianchiste s’illustre également au sein de nombreuses autres formations. Les concerts programmés aux 2 Scènes seront une belle occasion d’apprécier plusieurs facettes de sa personnalité musicale.
C’est tout d’abord en solo qu’on le retrouvera le 11 mars à l’Espace, un exercice que le jeune musicien apprécie et qui devrait faire office de parfaite introduction à son univers musical. Le lendemain, et jusqu’au 15 mars, on le retrouvera dans Chewing-gum Silence, dans lequel les airs musicaux qui envahissent nos esprits sont évoqués, non sans humour. Comment se débarrasser de ces mélodies parasites, appelées parfois « vers d’oreille » ? Nos voisins allemands préconiseraient de mâcher un chewing-gum… Antonin partage ici la scène avec une pianiste et un batteur, dans ce spectacle qui s’adresse au jeune public, les fameuses mélodies entêtantes étant enfermées dans des boîtes comme autant de diablotins à éliminer. Une belle occasion pour Antonin et ses acolytes de détricoter ces musiques qui nous accompagnent de près ou de loin, une réflexion aussi sur la place que la musique occupe dans nos vies de tous les jours.
Le 16 mars, on pourra encore entendre Antonin au sein du spectacle Kogoba Basigui, créé par la pianiste Ève Risser et la griotte malienne Naïny Diabaté. Un projet entre France et Afrique, entre jazz et musiques traditionnelles du Mali. Pour l’occasion, les formations des deux artistes fusionnent, le Red Desert Orchestra d’Ève et le Kaladjula Band de Naïny, pour marier les musiques mandingues et le jazz.
– Dominique Demangeot –
Antonin-Tri Hoang Solo, Les 2 Scènes (Espace), Besançon, 11 mars à 19h – Chewing-gum Silence, Espace, du 12 au 15 mars – Kogoba Basigui, Théâtre Ledoux, 16 mars à 20h
http://les2scenes.fr/spectacles/antonin-tri-hoang-solo