Hier soir s’est tenue à l’Auditorium du Conservatoire du Grand Besançon une réunion publique afin d’informer sur le devenir des anciennes usines de la Rhodiacéta, laissées en friche depuis de nombreuses années. Un lieu auquel sont attachés les Bisontins, à la fois pour son histoire avec les luttes ouvrières qui s’y sont tenues à la fin des années 60, et le statut alternatif qu’il a acquis au fil du temps, terrain de jeu des graffeurs et autres artistes.
Propriétaire des lieux depuis l’été 2015, la Ville de Besançon va enfin pouvoir procéder aux travaux de reconversion de la friche. Un premier chantier de démolition débutera en avril 2017, avec dans un premier temps la préparation du chantier de désamiantage et du plan de retrait. Un peu moins de deux ans seront nécessaires pour démolir les quelques 22 hectares des anciennes usines qui partent en ruine. Les prestataires pour la démolition seront choisis suite à un appel d’offre lancé actuellement. À l’occasion d’ateliers paysage en mars et mai de cette année, la municipalité a pu par ailleurs consulter les avis de spécialistes – Latitude Nord, MAP (Métropole Architecture Paysage), Territoires Landscape Architects et Orizhome -, et un concours d’idées a été mis en place à cette occasion.
Durant l’été 2017, un projet de paysage sera ainsi validé, avant un début de travaux prévu courant 2019. La question de la reconversion de la Rhodiacéta occupe les esprits depuis de nombreuses années. Rappelons que les usines ont cessé leur activité en 1982. Une partie du bâtiment industriel , baptisé « la cathédrale », ainsi que « la chapelle » – renommées « Grande galerie », pourraient ainsi faire l’objet d’un programme de reconversion, tout comme les bâtiments TEREVA et 1905. Une étude de la faisabilité technique d’une telle reconversion a été effectuée en octobre, et il s’avère que les bâtiments cités ci-dessus sont en mesure d’être reconvertis. Les locaux réaménagés pourraient accueillir des logements, installations sportives, entre autres infrastructuresAffaire à suivre…