Le parc des expositions de Micropolis accueillera la septième édition du Besançon Tattoo Show, une nouvelle saison pour l’évènement grandissant d’année en année et conviant de nombreux tatoueurs venus de France et d’ailleurs. Les 16 et 17 mars, ils seront 220 artistes à faire le déplacement à Besançon.
L’an dernier, le Besançon Tattoo Show doublait sa superficie. L’évènement est donc passé de 3000 à 6000 m², et le salon compte bien rester dans le grand Hall 2 de Micropolis. Avec cette surface plus importante, le public a donc l’opportunité de rencontrer de très nombreux styles de tatouages, en prenant rendez-vous en amont avec le ou les tatoueurs de son choix. C’est aussi l’occasion de découvrir des univers, des influences en vue de futurs tatouages. Les inscriptions peuvent se faire via le site web du Besançon Tattoo Show. Les créations peuvent être entièrement originales – et là il convient bien sûr d’avoir préalablement contacté l’artiste – ou consister en des flashs, des motifs que les tatoueurs ont l’habitude d’effectuer sur leurs clients. Parallèlement à l’offre mirobolante de tatoueurs, le Besançon Tattoo Show, ce sont aussi de nombreuses animations qui vont émailler tout le week-end. Des stands attendent le public pour proposer à la vente tout un stock de produits, qu’il s’agisse de bijoux artisanaux, de vêtements, objets décoratifs, représentant là encore différents styles, différentes époques. Le fameux concours de tatouage du BTS, ainsi qu’un concours de graph’ seront également reconduits. Un espace dédié à des expositions sera en outre mis en place comme l’an dernier. À découvrir cette année, le travail de Mathieu Link de Lons-le-Saunier et Cyril C de La Main Noire à Besançon. Le Besançon Tattoo Show, ce sont aussi de belles occasions d’assister à des concerts. Citons notamment cette année Cumbia Pirata, pour des ambiances latino-américaines et pour le moins enflammées, ainsi que Bastien, DJ du groupe bisontin HORSKH, qui devrait faire pleuvoir sur le salon des foudres davantage electro métal ! Un espace restauration sera enfin proposé, ainsi qu’un bar pour faire une pause entre deux tatouages ou deux achats.
Cold Mind
Voilà six ans que Simon Chognot a commencé le tatouage, en autodidacte. Il dessinait beaucoup avant cela. « J’ai eu la chance de trouver une petite place dans une boutique où j’ai pu commencer à tatouer », explique l’artiste. L’évolution a été assez rapide, Simon ouvrant alors son propre shop. Durant trois ans, il a travaillé avec un autre tatoueur et un pierceur. En 2017, changement de ville pour Cold Mind qui exerce désormais dans un petit atelier privé à Saint-Dié dans les Vosges. « Quelque chose de plus posé, plus tranquille », nous confie l’artiste. La quantité de travail pour lui est suffisante pour qu’il puisse choisir ses clients et surtout les projets qu’ils lui proposent en matière de tatouage. Ses influences se trouvent chez les graveurs des XIVe et XVe siècles, chez les peintres également.
La scène tattoo actuelle est bien sûr également une influence importante pour Cold Mind, largement diffusée via les réseaux sociaux et autres médias, et à travers les conventions de tatouage comme celle de Micropolis. Venu une première fois comme visiteur, Cold Mind était l’an dernier au Besançon Tattoo Show en tant qu’exposant. Les pièces demandées à Simon sont assez conséquentes. Il se consacre donc à une seule personne par jour en général. À La Main Noire l’an dernier, nous avons observé le travail du tatoueur sur une cliente, un magnifique corbeau qui a nécessité cinq à six heures de tatouage, sans compter le travail de dessin préparatoire !
– Dominique Demangeot –
Besançon Tattoo Show, 7ème Convention Internationale du Tatouage de Besançon, Micropolis, Samedi 16 mars de 11h à 23h, Dimanche 17 mars de 11h à 20h
www.besancon-tattoo-show.com