Crédit photo : belfort.fr
L’édition 2019 du FIMU se déroulera du 6 au 10 juin prochain. Le piano sera à l’honneur l’année prochaine avec comme parrain André Manoukian.
2018 une édition réussie
Voici quelques chiffres de l’édition précédente : 135 000 spectateurs, 1800 musiciens, 200 concerts, 102 groupes de 40 pays différents…
L’appel à candidature 2019 lancé
Cet appel se manifeste par l’envoi de courriers et de mails à tous les contacts du FIMU ; conservatoires, structures, écoles de musiques, artistes ayant participé aux éditions précédentes ou encore alliances et instituts français à travers le monde… En 2018, 850 groupes de 79 pays ont proposé leur candidature.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 12 janvier 2019. Les participants peuvent s’inscrire dans quatre catégories musicales (musiques classiques, jazz & musiques improvisées, musiques du monde, musiques actuelles). La sélection est ouverte aux groupes, aux ensembles affiliés à un cadre d’enseignement, et aux artistes solos. La programmation s’adresse aux amateurs au moment de l’inscription et n’ayant pas joué en 2018. Les candidats seront accueillis dans les conditions mises en place par le festival (technique, défraiement…).
La sélection sera dévoilée au printemps prochain
Les jurys de sélection sont composés de spécialistes, de professionnels (programmateurs, directeurs de salle, de festival, de conservatoire, tourneurs, agents, managers) ainsi que d’étudiants et de membres de l’équipe du FIMU.
Crédit photo : belfort.fr
Le piano, un instrument à l’honneur inédit
Pour cette 33e édition et pour la première fois dans l’histoire du FIMU, le piano sera mis à l’honneur.
Véritable instrument à la fois du compositeur, de l’accompagnateur ou du soliste, le piano peut proposer aujourd’hui différents styles et influences musicales du monde entier pour créer des nouvelles sonorités à l’image des multiples facettes du FIMU.
C’est un instrument pédagogique par excellence car polyphonique, polyrythmique, simple d’utilisation et suffisamment sonore.
André Manoukian, un pianiste d’exception, parrain de la 33e édition
Le FIMU souhaitait à nouveau travailler avec un parrain de grande notoriété qui puisse bénéficier au rayonnement national et international du festival avec une démarche ouverte et éclectique proche des 4 grandes catégories musicales du festival. Ce parrain doit par ailleurs incarner l’instrument à l’honneur et avoir une sensibilité au travail de transmission. André Manoukian sera le parrain 2019.
André Manoukian est un pianiste talent, un compositeur d’un niveau exceptionnel et a collaboré avec de grands noms tels que Charles Aznavour, Natacha Atlas ou encore Janet Jackson. Il a par ailleurs participé à lancer de nombreuses carrières; (il a même travaillé dernièrement avec un artiste que l’on connaît très bien au FIMU : PIH POH.)
André Manoukian est avant tout un pianiste de jazz ouvert aux influences. Ses compositions récentes, tout en mettant à l’honneur le piano révèlent ses inspirations pour des styles musicaux éloignés du jazz, telle que la musique traditionnelle arménienne.
En tant que parrain, il a prévu de donner une conférence sur le piano aux artistes à l’affiche du FIMU ainsi qu’un concert solo pendant le festival
Une dimension estudiantine renforcée
La participation étudiante
De nombreuses associations étudiantes sont présentes pour chaque édition et proposent ainsi des animations en lien avec leurs formations au Village du FIMU, place centrale du festival, constituée en quartier. Les étudiants représentent aussi un grand nombre des bénévoles présents lors du festival, permettant de rendre viable l’économie d’un festival entièrement gratuit dont l’accueil des artistes est au centre des préoccupations.
De nouveaux partenaires pour 2019
En amont, sur les candidatures : Pour la première fois, le FIMU s’est associé à la faculté de langues appliquées étrangères de Montbéliard pour mettre en application les compétences des étudiants de la cadre de leur projet tutoré. A travers l’appel à candidature, les étudiants investiront leurs connaissances de manière concrète. Ils sont ainsi sollicités pour les traductions en Allemand, Espagnol, Italien et Anglais des documents du festival et réaliseront un travail de prospection auprès des structures musicales à l’étranger afin de faire connaitre le festival.
Pour la programmation et la mise en réseau : Le CROUS est le nouveau partenaire du FIMU 2019. Ce partenariat offre un double enjeu : une visibilité du FIMU et un maillage très fort à destination du étudiants dans toute la France, et à l’inverse une visibilité pour le CROUS et le groupe gagnant du tremplin qui se produira au FIMU 2019.
Les liens entre la scène locale et internationale consolidés
Afin d’ouvrir ses horizons, le FIMU a initié depuis l’an dernier de nouvelles connexions en se rapprochant du SOKO festival à Ouagadougou au Burkina Faso.
Le groupe Kokondo Zaz et l’artiste Sydy ont été conviés à Belfort grâce à leurs propositions musicales uniques.
Un projet renforcé cette année
Deux groupes français ont été repérés pendant le FIMU 2018 pour aller se produire à la prochaine édition du SOKO festival. Ils seront par ailleurs accompagnés sur place pour réaliser une création qu’ils viendront présenter au FIMU 2019.
C’est le duo féminin KOMOREBI et l’artiste DUDY qui sont conviés à ce nouveau projet. DUDY a participé à la Master Class animée pour le parrain de la 31e édition : Erik Truffaz et a participé au concert de restitution.
Clara, l’une des artistes du duo Komorebi a, de son côté déjà été bénévole avant de se produire sur les scènes du festival., notamment lors du FIMU Hors-Piste.
Komorebi est ailleurs devenu un ambassadeur du festival en participant à des interviews pour le journal 20 minutes et l’émission le Grand Soir 3.
Le Japon
Depuis l’an dernier des liens ont été crées entre le FIMU et un correspondant au Japon. Le résultat de cet échange : la venue de l’insolite groupe nippon Puddle d’Addle lors de la 32e édition.
Fort de ce succès, le FIMU est en train de créer de nouvelles relations avec le Japon par l’intermédiaire de l’institut français de Tokyo sensiblement dans le même esprit que celles avec le Burkina Faso. L’idée est de travailler sur une veille commune avec des groupes repérés, de la transmission de savoirs, la circulation de groupes et la confrontation des traditions musicales.
FIMU 2019
Le piano à l’honneur
André Manoukian parrain de l’édition 2019