Mâcon – Denise Ferrier Musée des Ursulines

On peut découvrir au Musée des Ursulines le travail de Denise Ferrier (1920-2011), dont quatre toiles intégraient les collections du Musée national d’art moderne en 2021.

Les carottes dans le fait-tout – 1951-52 – Huile sur carton – Collection particulière – © B. Mahuet, Musée des Ursulines de Mâcon

Denise Ferrier étudie auprès de Jean Souverbie à Paris en 1946 et 1947, fréquentant ensuite l’Académie Frochot où elle rencontre le peintre Jean Spadoni avec qui elle emménage. Les années 50 voient l’artiste fournir un important travail de création, prenant part entre 1949 et 1953 au Salon des Réalités Nouvelles sous l’impulsion d’Auguste Herbin, précurseur de l’art abstrait. Après cette première période où les formes sont nettement dessinées et les compositions rigoureuses, le décès de son époux en 1957 laisse Denise Ferrier seule avec un enfant à élever. Les nécessités du quotidien prennent le pas sur son œuvre artistique, même si elle continue à peindre et dessiner. Elle abandonne les figures géométriques mais conserve un fort intérêt pour la ligne et l’harmonie des couleurs. 150 peintures et dessins sont réunis, de l’après-guerre jusqu’à la fin du XXe siècle, dialoguant avec les collections du musée mâconnais, Albert Gleizes, Jean Metzinger, influences de Denise Ferrier au début de sa carrière, Günter Fruhtrunk autour de l’utilisation de formes géométriques simples, ou encore Magda Frank pour le travail sur la ligne.

– Paul Sobrin –

Être peintre dans la France de l’après-guerre, l’étonnant parcours de Denise Ferrier (1920-2011), Mâcon, Musée des Ursulines, jusqu’au 31 décembre – macon.fr

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