Le festival de Landresse avance vaillamment ses guêtres dans sa vingt-et-unième année, après une édition 2022 que ses organisateurs qualifiaient de renaissance après le confinement. Cette dix-huitième édition nous annonce un retour à une ligne « 100 % Punk Rock et Métal », avec des groupes bien de chez nous mais venus également des Pays-Bas et des USA.
Les concerts se partageront une fois encore entre deux plateaux : la War Scène et le P’tit Gibus, rebaptisées l’an dernier, les premiers concerts étant prévus dès 18h45 le vendredi et 17h15 le samedi. Du côté des têtes d’affiche, Napalm Death, du Grindcore Made In England, fondé il y a… quelques décennies déjà. Le trash et le hardcore, ça conserve, et la formation publiait son dernier album en date, Throes of Joy in the Jaws of Defeatism, en septembre 2020, une galette où l’on trouvait même un titre en français (Joie De Ne Pas Vivre). Tout un programme…
La musique des Sales Majestés annonce autant d’années au compteur, le groupe s’étant formé en 1981. Les musiciens sortent leurs guitares saignantes pour chroniquer leur époque. Totalement indépendants, produisant eux-mêmes disques et tournées, Les Sales Majestés n’ont pas dévié d’un iota depuis leur formation. Entre les reprises du répertoire de variété (française et internationale) d’Opium du Peuple à la sauce punk rock et le punk hardcore néerlandais de Born From Pain, vous pouvez mesurer le large spectre de la programmation avec toutefois un recentrage sur le rock comme nous le disions plus haut. Des Pays-Bas toujours, signalons aussi la venue de No Turning Back armé de son Hardcore.
On pourra aussi découvrir la prestation hautement percussive des Tambours du Bronx, qui fera dévier quelque peu la programmation, même si leur dernier opus en date en 2018 prenait des teintes métal. Le punk hardcore new-yorkais de Murphy’s Law viendra également secouer les aiguilles des sapins du plateau. La programmation s’étoffera de couleurs blues avec Barn Hooker, dont on peut retrouver la chanteuse dans Opium du Peuple, de métal sombre et indus avec les petits jeunes de Ten 56, ou encore de punk rock avec Outrage, qui a la particularité d’accueillir des cuivres. Et comme d’ordinaire, la GDS collaborera avec les associations Mighty Worm et Rockin Chaise, qui proposeront leurs mises en lumière des groupes de la région sur la scène du P’tit Gibus, différentes déclinaisons de rock, métal, punk… à découvrir tout au long du festival !
– Jean-Bernard –
La Guerre du Son, Landresse, 21 et 22 juillet
laguerreduson.fr