Robert Plant, Alison Krauss – Raise The Roof

COUNTRY/BLUES/FOLK

Warner

Il y avait Plant/Page, il y a maintenant un autre duo qui marche : Plant/Krauss. Robert et Alison sortaient un premier opus en 2007, Raising Sand, il y a déjà près de quinze ans de cela. Ils ont mis le temps, mais donnent enfin une suite à cette première réussite. Raise The Roof devrait constituer à nouveau un coup gagnant pour les deux artistes.

Robert Plant, Alison Krauss - Raise The Roof, chronique album par DiversionsC’est donc une nouvelle fois direction Nashville que Plant a mis le cap, retrouvant la diva du bluegrass sur ses terres, pour ce deuxième album avec toujours aux manettes le talentueux T Bone Burnett. Comme pour Raising Sand, Alison Krauss et Robert Plant ont opté pour des reprises, puisant notamment dans le registre du folk, nous proposant de découvrir des auteurs compositeurs comme Bert Jansch (Don’t Bother Me). On trouve aussi l’incontournable Merle Haggard lorsque l’on parle de country avec la mélancolique Going Where The Lonely Go, mais aussi la paradisiaque My Heart Would Know et ses guitares hawaïennes, une reprise du grand Hank Williams, titre peu connu du chanteur. C’est là l’un des grands atouts de ce deuxième opus Plant/Krauss, que de remettre au goût du jour, dans une veine folk acoustique principalement, quelques perles du répertoire oubliées de ces cinquante ou soixante dernières années.

Le blues est également très bien représenté avec des morceaux comme You Led Me To The Wrong sur lequel Alison Krauss retrouve son violon fétiche, Last Kind Words Blues ou l’électrique Somebody Was Watching Over Me, là encore des titres obscurs que le trio nous fait redécouvrir, allant aussi fouiller du côté de la soul et du R’n’B (Searching For My Love, Trouble With My Lover). Seul High And Lonesome est un titre écrit spécialement pour l’album, sur une musique de Burnett, un morceau plus électrique, à l’ambiance incantatoire, où s’est posé un ancien texte de Robert Plant. On doit une fois encore saluer le travail de producteur de T Bone Burnett, qui fait des merveilles, qu’il s’agisse de mettre au point une impression d’apesanteur comme avec Quattro (World Drifts In) qui ouvre l’album ou encore The Price Of Love, ou lorsqu’il faut au contraire accélérer le rythme comme sur Can’t Let Go.

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