Le festival Hydrrrogènes débute ce week-end au Grrranit de Belfort. Au programme, trois expositions et autant de spectacles, autour des arts numériques, à découvrir entre janvier et mars. Deux premières expositions seront ainsi vernies ce samedi 8 février.
Waveform Z est à voir dans la Grrrotte du Grrranit (à savoir le sous-sol) et se base sur une image mouvante projetée sur un écran suspendu au-dessus d’un bassin rempli d’eau, une installation créée spécialement pour le festival par l’artiste allemand Ulf Langheinrich.
Quant à l’autre exposition autour du travail de Till Nowak, elle met également en lumière un artiste venu d’Allemagne. The Centrifuge Brain Project (2011) est un documentaire sur l’Institut pour la recherche centrifuge (ICR – Institute for Centrifugal Research) de Floride. On y traite notamment de formes d’attractions foraines « extrêmes » entre 1982 à 2005. Quant à The Experience of Fliehkraft (2011), il s’agit d’une installation présentant les archives de sept des réalisations de l’Institut pour la recherche centrifuge.
Notons qu’une troisième exposition sera inaugurée le 5 mars prochain, présentant cette fois à la Tour 46, présentant notamment des hologrammes.
Spectacle vivant
Du côté du spectacle vivant, on retrouvera tout d’abord du 28 au 30 janvier Feed.X, une première française conçue et mise en scène par Kurt Hentschläger, qui proposera une performance sans interprète humain, se déroulant dans un environnement constitué d’animations 3D, de brouillard artificiel et de lumières stroboscopiques.
Du 3 au 5 février, Le Laboratoire du Professeur Morel nous transportera sur une île déserte, dont les autochtones sont les sujets du mystérieux professeur. La pièce, qui mêle théâtre et arts numérique, s’inspire d’une nouvelle d’Adolfo Bioy Casarès. « La machine de Morel, avec ses trois types de capteurs, pour la perception, l’enregistrement et la projection, est une allégorie du livre lui-même », explique la metteuse en scène Clara Chabalier, « ou encore, du théâtre : le roman n’est-il pas une machine à produire du vivant? »
Enfin avec Vortex, les 4 et 5 février, les arts numériques se mêleront cette fois à la danse, la chaire des corps aux pixels des machines. Là encore les sens des spectateurs seront mis au défi.
Festival Hydrrrogènes #1, Belfort, Le Grrranit, à partir du 8 février
Programme complet : https://www.grrranit.eu/agenda/?fbclid=IwAR1E_H_zId15wTQuXBE4Rk2VSSUscta1UOJd7RlbGncwJWnQV2VywffdHjE