La Biennale des Arts plastiques de Micropolis est de retour. Cette année, 150 artistes sont conviés à venir présenter leur travail, peintres, sculpteurs, photographes soit près de 2000 œuvres récentes sur 9000 m².
En 2017, c’est l’association Pictura, groupe d’artistes bisontins qui tiennent par ailleurs une galerie au 65 rue Battant, qui a repris l’organisation de l’événement, toujours en association bien sûr avec Micropolis. Auparavant, c’est l’association Dev’Art qui s’occupait de la sélection des artistes, mais suite au décès de son président Daniel Magnin, elle a décidé de passer la main. Si Diversions vous proposera un éclairage vidéo en fin de semaine sur la biennale, il est difficile – voire impossible ! – de passer en revue tous les artistes présents du 27 au 29 octobre au parc des expositions de Micropolis. C’est justement l’un des intérêts de la Biennale des Arts plastiques d’inviter le visiteur à la déambulation. Qu’il soit amateur d’art, et ait déjà un parcours en tête, ou simple curieux qui pourra ainsi découvrir des courants artistiques contemporains très divers, le visiteur de la biennale peut en tous les cas être certain d’avoir le choix entre un panel de créations extrêmement diverses.
En attendant de passer le seuil de cette grande galerie que deviendra Micropolis le temps d’un week-end, petit florilège, forcément non exhaustif et totalement subjectif, de quelques artistes présents à la Biennale des Arts plastiques. Originaire du Haut-Doubs, Lise Vurpillot proposera ainsi des toiles en lien avec le monde animal. « Comme je vais régulièrement à la Citadelle de Besançon faire des croquis des tigres et lions, il y aura une préférence pour ces animaux », nous explique l’artiste. « Pour les girafes et les éléphants je me rends au zoo de Bâle et pour les loups et les ours, à Juraparc à Vallorbe ». Un cerf, du Parc polaire de Chaux-Neuve, fera peut-être aussi le déplacement ! Des animaux on passera aux sujets humains avec Antony Maraux, qui présentera un portrait et un nu à l’huile, mais surtout une série de natures mortes à l’occasion de sa première biennale.
Les couleurs chatoyantes de l’artiste Georgette de Besançon attireront également probablement votre regard. Certaines installations pourront aussi comporter une dimension interactive. C’est ainsi tout droit de Baume les Dames que Martine Tatu-Verdot amènera ses installations, l’une, Les confidentes de l’eau, que l’on avait pu voir cet été à la Maison des Ateliers, accompagnée de son texte auto-édité. Une autre installation sera aussi à voir, interactive et intitulée Post-it attitude, « qui parle des femmes et de leur vie quotidienne, mais aussi des femmes dans le monde », souligne l’artiste pour Diversions. « J’ai envie de faire participer le public autant que possible. Je trouve que c’est important et j’espère qu’il va jouer le jeu ».
Cette année, la biennale fait aussi une place aux galeries. Ainsi, de la galerie Bertrand Hassoun à Besançon, on pourra découvrir des œuvres de Jean-Claude Terrier, que la galerie accueillera d’ailleurs par la suite rue de la Bibliothèque, de l’art abstrait à découvrir à partir du 2 novembre à Omnibus… et en avant-première ce week-end à la biennale ! Originaire de Lausanne, Delphine Sandoz sera représentée dans le domaine de la figuration narrative tandis que l’artiste iranienne Elham Etemadi fera également partie de l’exposition. Deux grands tableaux de Florent Wong, et quelques sérigraphies d’Ero et Tony Soulié seront également à découvrir. D’autres galeries sont conviées telles que la Galerie des Cordeliers à Lons-le-Saunier, et les galeries Médicis et Diderot de Besançon. Citons encore la présence de Culture Action qui durant les trois jours informera le public exposant mais aussi les visiteurs sur la réglementation des artistes auteurs, leurs droits et les différents services proposés par l’association.
Biennale des Arts plastiques, Micropolis, Besançon, du 27 au 29 octobre
Carte Avantages Jeunes : 4 euros
Gratuit pour les moins de 10 ans
Tarif plein : 6 euros
Tarif réduit : 4,50 euros
www.biennale-arts.com