Ce pourrait être un concert. Ce pourrait aussi être du stand-up. Ce n’est ni l’un ni l’autre… ou peut-être les deux à la fois. Sur scène, ils sont deux, Mike et Riké, anciens membres du groupe Sinsemilia qui ouvriront la nouvelle saison de l’Écrin.
Photo : Laurent Quibier
Ce nouveau projet, ils ont voulu le monter « en version artisanale », la forme étant différente des concerts du passé. Ces « souvenirs de Saltimbanques », ils les distillent à deux, entre paroles et musiques. Tout cela a commencé par l’envie d’essayer de nouvelles choses, avec les premiers spectacles en version très intimiste, chez les gens, dans les salons et les jardins. Aujourd’hui les deux compères réintègrent la scène, forts de cette expérience en comité réduit. On imagine qu’ils aspirent à recréer la même proximité sur un plateau de théâtre. Après plus de trente ans de grandes salles et de festivals, le spectacle se réinvente au fil des soirées, selon les réactions du public. Anecdotes, dialogues avec l’auditoire, chansons de Sinsemilia ou reprises… Mike et Riké souhaitent tout le bonheur du monde au public de l’Écrin !
Une entrée en matière festive qui en promet d’autres cet automne, avec en octobre des plateaux variés puisque l’on débutera avec l’humoriste Olivier de Benoist, qui revendique le « droit au bonheur » (4 octobre). S’il a tenté de soigner un coup de mou aux côtés de sa famille, il a vite déchanté et l’affirme haut et fort : « la cause de tous ses maux : sa femme et ses enfants »… Les concerts se partageront entre reprises de Michel Berger le 8 octobre avec Jean-Marc Sauvagnargues qui, entre les chansons, nous parle de la vie du chanteur, et blues le 14 octobre avec le grand guitariste américain Bernard Allison, rendant hommage dans son dernier album à son illustre paternel Luther, bluesman lui aussi.
– Paul Sobrin –
Mike et Riké, Talant, L’Écrin, 28 septembre à 20h
lecrin.talant.fr