Le 28 septembre dernier, lors des Ouvertures musicales ! de MA, Sylvain Riéjou a fait danser le public lors d’un grand bal participatif, le « Balôtop ». La danse, le public de la scène nationale sait qu’il la trouvera toujours en bonne place dans la programmation, comme cet automne avec plusieurs temps forts chorégraphiés, pour petits et grands.
Le mois de novembre sera riche en propositions chorégraphiques, et débutera par un rendez-vous jeune public le 9 novembre avec We touch, we play, we dance, la cie anglaise Second Hand Dance conviant sur le plateau parents et enfants, comme un clin d’œil à l’esprit participatif de MA. On ira ensuite à la rencontre de deux grandes figures de la danse régionale lors de sorties de résidence. Le 20 novembre, Étienne Rochefort viendra présenter Fata Morgana, sa dernière création qui évoquera notre société numérisée et l’image omniprésente en particulier. Comment la jeunesse de 2024 appréhende-t-elle l’information aujourd’hui ? « Internet a démultiplié l’information et la communication est devenue infinie », explique le chorégraphe. « Nous pouvons encore nous questionner sur le choix des informations qui nous sont proposées mais plus encore désormais sur leur véracité. »
Fata Morgana – Photo : Cie 1 des Si
WASCO ! – Photo : Karolina-Maruszak
Le 28 novembre, c’est Nathalie Pernette qui nous invitera cette fois à nous tourner vers le sacré, loin des écrans et autres outils numériques. Avec Wakan – Un Souffle, six interprètes portent une « prière dansée », une élévation du corps et de l’esprit, « un espace spirituel, dont le principal moteur sera le mouvement dansé » explique Nathalie Pernette. Pour cela cette dernière a étudié des danses sacrées de Corée, Teyyam d’Inde, du Cambodge, du Moyen-Orient entre autres cultures. Wakan (qui signifie Sacré en Sioux Lakota Teton) y puise gestuelles, postures, mouvements et figures, mais aussi des symboles et des narrations. Les danseurs apporteront leurs influences
propres : hip-hop, danse contemporaine, acrobatie…
Le 30 novembre, on retrouvera le jeune public avec WASCO ! où Lisbeth Gruwez et le compositeur Maarten Van Cauwenberghe exploreront le monde de la création chez les enfants. Leurs interprètes sont en effet âgés de sept à douze ans, et équipés de marqueurs et de peinture, afin de dessiner sur une grande toile blanche, déroulant dans le même temps une partition chorégraphique.
– Dominique Demangeot –